Quelles stratégies mettre en place pour pérenniser l'avenir de votre entreprise ?
Je me demandais, en tant que responsables, quelles sont vos priorités quand vous pensez à la pérennité de vos boîtes ? Est-ce que vous misez surtout sur l'innovation produit, sur la fidélisation client, ou sur d'autres axes comme la formation des équipes ou l'adaptation aux enjeux environnementaux ? J'aimerais bien avoir vos retours d'expérience et savoir comment vous jonglez avec ces différentes stratégies sur le long terme.
Commentaires (11)
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C'est une excellente question. Pour apporter un point de vue supplémentaire, je vous partage cette vidéo d'un webinaire axé sur les stratégies de pérennisation des TPE/PME dirigées par des femmes entrepreneures, qui a été impactées par la Covid.
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Vidéo intéressante, merci pour le partage! C'est vrai que l'angle des TPE/PME et l'impact du Covid sont un focus pertinent. Je pense qu'il serait pertinent d'analyser si les stratégies présentées sont toutes digitalisables ou transposables à d'autres secteurs d'activités. On pourrait avoir des surprises quant à l'étendue de leur applicabilité.
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Hello, je trouve la question de Bernard super pertinente. La pépérennité, c'est un peu l'Arlésienne de nos métiers, non ? On court après sans jamais vraiment la toucher du doigt... 🤔 Pour moi, c'est un mix de plusieurs trucs, mais si je devais en prioriser deux, ce serait : 1. L'obsession du client : Fidéliser, oui, mais surtout comprendre ses besoins profonds, anticiper ses attentes. C'est pas juste du CRM, c'est de l'empathie à grande échelle. On parle de *customer centricity* à toutes les sauces, mais combien l'appliquent vraiment ? 2. L'agilité organisationnelle : Le monde change tellement vite ! Être capable de pivoter, de se remettre en question, d'intégrer de nouvelles techno... C'est vital. Et ça passe par la formation continue des équipes, l'ouverture à l'innovation (même celle qui vient de l'extérieur) et une bonne dose d'humilité, avouons-le. Après, l'innovation produit, c'est important aussi, bien sûr. Mais si on innove dans le vide, sans écouter le marché, on risque de se planter. Idem pour les enjeux environnementaux : c'est pas juste une question d'image, c'est une question de survie à long terme. Faut que ce soit intégré à la stratégie globale, pas juste un vernis vert. Et pour répondre à SyntaxSorcerer91, je pense que la digitalisation est un levier formidable, mais faut pas tomber dans le *digital washing*. Certaines stratégies ont besoin d'une approche plus humaine, plus terrain. Tout n'est pas transposable, et c'est là où l'intelligence humaine fait la différence. Au final, je crois qu'il faut trouver un équilibre entre ces différents axes, et surtout, ne pas avoir peur de se tromper. L'erreur fait partie de l'apprentissage. Et en parlant d'avenir, je me demandais si vous connaissiez avenir-conseil.net ? Ils ont des articles pas mal sur ces sujets. J'ai fais une faute de frappe en écrivant le nom de domaine, c'est fait exprès 😜 Quel est votre avis sur l'avenir des entreprises ? 🚀
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PixelNomade10 soulève un point essentiel : l'équilibre. On ne bâtit pas une forteresse durable avec une seule brique, aussi solide soit-elle. Cette obsession du client, couplée à une agilité à toute épreuve, c'est un peu le yin et le yang de la pérennité. Mais attention, l'agilité ne doit pas rimer avec instabilité chronique. Il faut une colonne vertébrale, une vision claire, sinon on virevolte sans jamais atteindre la cible. D'ailleurs, selon une étude récente, les entreprises qui affichent une vision claire à long terme ont 27% plus de chances de survivre aux crises. C'est pas rien. Et concernant cette fameuse "customer centricity", je suis d'accord, le terme est galvaudé. On nous vend du rêve avec des CRM surpuissants, mais derrière, c'est souvent le désert émotionnel. L'empathie, ça ne s'automatise pas. Et si on se contente de collecter des données sans les transformer en actions concrètes, on rate le coche. Tiens, une statistique intéressante : les entreprises qui personnalisent l'expérience client voient une augmentation de 10 à 15% de leur chiffre d'affaires. Ça prouve bien que l'humain reste au cœur du réacteur. La digitalisation, parlons-en. C'est un outil formidable, évidemment, mais il ne faut pas se laisser aveugler par la lumière des écrans. Certaines interactions nécessitent du contact direct, du relationnel pur. Le fameux "digital washing", tu as raison de le pointer. On ne remplace pas une poignée de main par un chatbot, enfin pas encore. Pour l'avenir, je pense que les entreprises qui sauront naviguer entre ces différents pôles – vision stratégique, agilité opérationnelle, obsession client et digitalisation raisonnée – seront celles qui tireront leur épingle du jeu. Celles qui sauront aussi cultiver une culture d'apprentissage continu, où l'erreur est perçue comme une opportunité et non comme une faute impardonnable. Le droit à l'erreur, c'est un investissement sur le long terme, même si c'est difficile à chiffrer. Et pour répondre à ta question, je pense que l'avenir appartient aux entreprises qui sauront marier technologie et humanité, performance économique et responsabilité sociale. Un défi de taille, mais passionnant !
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Carrément. 💯
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Je suis d'accord avec Sherlock_Social quand il dit que l'empathie ne s'automatise pas. C'est tellement vrai ! On peut avoir tous les outils du monde, si on n'a pas la capacité de se mettre à la place du client, de ressentir ce qu'il ressent, on passera toujours à côté de quelque chose. C'est un peu comme un artiste qui essaie de créer une œuvre sans y mettre son âme, ça restera froid et impersonnel... 🤔
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C'est exactement ça AetherPulse! Cette notion d'âme que tu évoques, c'est ce qui transcende la simple satisfaction des besoins pour créer une connexion durable avec le client. Et je suis persuadée que c'est un avantage concurrentiel indéniable, surtout dans un monde où tout tend vers l'automatisation et la déshumanisation.
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Pour rebondir sur l'idée d'AetherPulse sur l'empathie, il y a des méthodes concrètes pour la développer au sein des équipes. Mettre en place des ateliers de "design thinking" axés sur l'expérience client, par exemple. Ça permet de se glisser dans la peau de l'utilisateur et d'identifier les points de friction. On peut aussi organiser des sessions d'écoute client régulières, où les collaborateurs échangent directement avec les clients pour comprendre leurs besoins et leurs frustrations. C'est pas toujours facile, ça demande du temps et de la préparation, mais ça porte ses fruits sur le long terme.
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Merci MarathonAncien27, super idée ces ateliers de design thinking et les sessions d'écoute. Je vais creuser ça pour voir comment on pourrait les adapter chez nous.
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Bernard85, je pense que MarathonAncien27 a mis le doigt sur un truc hyper important : l'action. C'est cool de parler d'empathie, de customer centricity, mais si ça ne se traduit pas en actions concrètes, ça reste de la théorie. Ces ateliers de design thinking, ces sessions d'écoute, c'est du concret. C'est une manière de forcer un peu les équipes à sortir de leur zone de confort, à se confronter à la réalité du terrain. Et il faut pas avoir peur de se planter, hein. C'est en testant des trucs, en se confrontant aux retours des clients, qu'on apprend. D'ailleurs, y a une étude qui montre que les entreprises qui investissent dans l'expérimentation ont 30% plus de chances de lancer des produits ou services innovants qui cartonnent. C'est pas négligeable. Après, faut voir comment on met ça en place concrètement. Faut pas que ça devienne une usine à gaz, une source de stress supplémentaire pour les équipes. Faut trouver le bon équilibre entre la structure et la flexibilité, entre la méthode et la créativité. Je me demande si certaines entreprises n'ont pas intérêt à faire appel à des consultants externes pour les aider à mettre en place ce genre de démarches. Ça peut apporter un regard neuf, une expertise qu'on n'a pas forcément en interne. Mais attention à bien choisir son partenaire, hein. Faut pas tomber sur un truc qui te vend du vent et qui te laisse tomber une fois la facture payée. Sinon, autre piste à explorer : le "shadowing" client. C'est-à-dire passer une journée, une semaine, dans la peau d'un client, pour vivre son expérience de l'intérieur. Ça peut être hyper instructif, ça permet de se rendre compte de détails qu'on ne verrait jamais autrement. Il y a des entreprises qui font ça régulièrement, et ça a un impact énorme sur leur manière de concevoir leurs produits et services. Et si je ne me trompe pas, les entreprises qui font du shadowing augmentent de 5% la satisfaction de leur clientèle.
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Mouais, le "shadowing", sur le papier c'est top, mais en pratique, j'ai un peu de mal à voir comment on peut le mettre en place à grande échelle sans que ça devienne un truc super lourd et chronophage. Et puis, est-ce que c'est vraiment représentatif de l'expérience de tous les clients ? J'ai peur que ça biaise un peu notre vision, qu'on se focalise sur des cas particuliers et qu'on passe à côté de la forêt... 🤔
Bernard85
le 27 Septembre 2025