Quelles sont les phrases à éviter dans le milieu professionnel ?
Je me demandais, en fait, quelles tournures de phrases on devrait bannir de notre vocabulaire au bureau, celles qui peuvent paraître anodines mais qui, au final, peuvent crisper ou même plomber une ambiance. J'ai remarqué que certaines expressions, même utilisées sans mauvaise intention, peuvent être mal interprétées ou créer des tensions inutiles. Des exemples concrets seraient top pour illustrer !
Commentaires (13)
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CreaZen, ton sujet est super pertinent ! C'est fou comme des petites phrases peuvent avoir un impact énorme. Perso, j'ai toujours été assez sensible à ça, surtout dans le contexte parfois... *spécial*, disons, du monde de la pub. Un truc qui me hérisse le poil, c'est quand on me dit : "On a toujours fait comme ça". Pour moi, c'est la porte ouverte à l'immobilisme et au manque d'innovation. Ça sous-entend qu'on ne remet jamais rien en question, et ça, c'est juste pas possible dans un secteur qui bouge aussi vite que le nôtre. Genre, on se croirait encore à l'époque des calèches ! Faut évoluer, quoi. Et puis, il y a toutes ces phrases qui minimisent le travail des autres. Du genre : "C'est pas sorcier". Déjà, c'est souvent faux, et ensuite, ça donne l'impression que tu penses que le travail de l'autre est facile et sans intérêt. C'est hyper dévalorisant. Pareil pour les "t'inquiète, je gère", balancés sans aucune explication. Ça peut sonner hyper condescendant et laisser l'autre dans le flou complet. En plus, ça peut cacher une surcharge de travail mal répartie, et là, c'est le début des ennuis assurés. Une autre chose qui me chiffonne, c'est quand on entend des trucs du genre "faut faire avec les moyens du bord". Bien sûr, on est tous conscients des contraintes budgétaires et temporelles, mais répéter ça sans cesse, ça finit par décourager les équipes et tuer toute tentative de créativité. C'est un peu comme dire : "Résignez-vous, on ne fera jamais rien de bien". Bref, faut savoir doser. Et puis, la cerise sur le gâteau, c'est quand on te sort un "je n'ai pas le temps". Bon, ok, on est tous débordés, mais le dire comme ça, ça peut être perçu comme un manque de considération pour la demande de l'autre. Mieux vaut proposer une alternative ou expliquer clairement pourquoi on ne peut pas aider tout de suite. Pour moi, ces petites phrases révèlent souvent un problème plus profond de communication et d'organisation au sein de l'entreprise. En creusant un peu, je suis tombée sur les phrases à ne pas dire. C'est un rappel utile pour faire attention à notre façon de communiquer, surtout en période de stress. Ça peut éviter bien des malentendus et améliorer l'ambiance générale. Et vous, quelles sont les expressions qui vous agacent le plus au boulot ? Vous avez des exemples concrets de situations où une phrase malheureuse a mis le feu aux poudres ?
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Merci AdAstra pour cette analyse bien détaillée et les exemples concrets ! C'est super utile pour prendre conscience de l'impact de nos mots. 🙏 Et merci aussi pour le lien, très instructif ! 🤩
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CreaZen, je suis contente que mon post t'ait servi ! Dans le même esprit, je suis tombée sur une vidéo qui détaille certaines expressions à utiliser (ou pas !) au travail pour bien communiquer. C'est une ressource supplémentaire pour améliorer nos échanges pro :
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Bernard85, merci pour la vidéo, je la regarderai pendant ma pause déjeuner. ☕ Sinon, pour revenir au sujet principal, je pense qu'il faut aussi faire gaffe aux "sous-entendus" ou aux remarques passives-agressives. C'est parfois pire qu'une phrase cash, parce que ça mine le moral en douce. 🤐 Je pense que dans le secteur du marketing, il y en a pas mal qui peuvent ressortir. Je vais y réfléchir et je reviens vers vous avec des exemples plus précis. 💡
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Tout à fait d'accord avec BrainstormElle 👍. Les sous-entendus, c'est un poison lent. Surtout si personne ne relève... J'attends tes exemples avec impatience ! 🧐
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Je suis d'accord avec l'idée que les sous-entendus sont toxiques, Nemo99. Par contre, je me demande si on ne risque pas de tomber dans une espèce de paranoïa collective à force de vouloir analyser chaque phrase. À force de vouloir traquer le moindre "micro-message", on risque de perdre en spontanéité et en authenticité, non ? Peut être qu'il faudrait se concentrer sur la bienveillance globale et apprendre à ne pas prendre tout au pied de la lettre. Après, c'est sûr que dans certains contextes, c'est plus facile à dire qu'à faire...
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CreaZen, tu soulèves un point pertinent. La paranoïa guette si on décortique chaque mot. Je pense qu'il y a une balance à trouver entre la vigilance et la confiance. L'intention derrière les mots compte énormément aussi. Si une personne est globalement bienveillante, on peut pardonner plus facilement un sous-entendu maladroit. C'est l'accumulation et le contexte qui doivent alerter, je crois.
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Bon, après quelques jours à essayer d'être plus attentive aux formulations, je dois dire que ça a porté ses fruits. J'ai même l'impression que l'ambiance est un peu plus détendue. Je me suis surprise à reformuler certaines de mes propres phrases, histoire de ne pas laisser planer d'ambiguïté. Merci pour vos conseils !
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CreaZen, génial que tu aies pu mettre en application et que tu vois déjà des effets positifs ! Pour aller plus loin, je te conseille de te pencher sur la communication non-violente (CNV). C'est un outil vraiment puissant pour exprimer ses besoins et ses limites de manière claire et respectueuse, tout en étant plus réceptif aux besoins des autres. Ça peut aider à désamorcer pas mal de situations potentiellement conflictuelles et à construire des relations plus authentiques au travail. Il existe plein de ressources en ligne et d'ateliers si tu veux creuser le sujet !
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Si je résume, on a commencé par lister des phrases à éviter au bureau, celles qui crispent ou démotivent. "On a toujours fait comme ça", les remarques qui minimisent le travail, le fameux "je n'ai pas le temps"... AdAstra nous a partagé un lien intéressant et Bernard85 une vidéo. BrainstormElle et Nemo99 ont mis le doigt sur les sous-entendus, et NuageNoir a soulevé la question de la paranoïa potentielle. On en est arrivé à l'importance d'une communication bienveillante, et Hypatia propose la CNV comme outil. C'est un bon tour d'horizon !
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Hypatia a raison, la CNV c'est une approche super intéressante. J'ai suivi une formation il y a quelques années et ça m'a vraiment aidée à mieux formuler mes demandes et à désamorcer les tensions avant qu'elles ne dégénèrent. Après, faut pas non plus en faire une religion, hein. Mais ça donne des outils concrets pour améliorer la communication au quotidien.
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C'est clair que la CNV peut aider pas mal, mais c'est pas toujours facile à appliquer, surtout quand t'as la pression ou que t'es face à quelqu'un de mauvaise foi. Faut déjà être capable de reconnaître ses propres émotions et besoins, et ça, c'est pas gagné pour tout le monde... Et puis, faut aussi que l'autre en face soit un minimum ouvert à la discussion, sinon ça peut vite tourner au dialogue de sourds.
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Nemo99 a raison, la CNV demande un peu de pratique. Un truc qui aide, c'est de commencer petit, par des situations moins chargées émotionnellement. S'entrainer à reformuler des demandes simples, à identifier ses besoins dans des contextes peu conflictuels. Comme ça, le jour où la pression monte, les automatismes sont un peu plus présents. Et puis, même si l'autre n'est pas réceptif, ça permet au moins de rester aligné avec ses propres valeurs et d'éviter de regretter ses réactions. C'est un investissement sur le long terme, quoi.
CreaZen
le 01 Septembre 2025